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Maladies veineuses

Définition de l’insuffisance veineuse.

L’insuffisance veineuse regroupe l’ensemble des pathologies secondaires à une stagnation ou ralentissement du sang dans les veines.
Elle présente souvent des sensations de lourdeur des jambes mais peut évoluer jusqu’aux complications cutanées ou vers la phlébite en passant par l’oedème, les crampes la nuit, une fragilité aux traumatismes avec des bleus, le syndrome d’impatience des membres inférieurs et bien sûr les varices.

C’est une maladie de plus en plus fréquente qui touche plus de 50% des femmes et 25% des hommes. L’insuffisance veineuse est de plus en plus importante dans les pays Européens.

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Pourquoi développe-t-on une insuffisance veineuse ?

La maladie veineuse est souvent la résultante de causes multiples, de facteurs de risques, de prédispositions génétiques qui on un impact sur le développement des symptomes des membres inférieurs.

Dans les jambes, le sang veineux circule de bas en haut pour revenir à la circulation centrale puis au cœur et aux poumons pour être à nouveau chargé en oxygène. Depuis le pied, le sang emprunte les veines de la jambe, puis de la cuisse.
Ce système lutte en permanence contre la pesanteur. A cette fin, les veines disposent de valvules anti-reflux. Les muscles entourant les vaisseaux assurent en plus un rôle très important de pompe.

Le système veineux

Le système veineux des membres inférieurs comporte en fait 2 réseaux :

  • le réseau profond (90% du flux de retour) entouré de muscles et qui remonte jusqu’à la veine saphène,
  • le réseau superficiel, assurant environ 10% du retour sanguin.

Les deux réseaux communiquent entre eux par des artères perforantes.

Ce double système reste un équilibre fragile et tout dysfonctionnement peut aboutir à une stase puis à l’insuffisance veineuse quand le sang ne remonte plus correctement.

Causes

La première cause d’insuffisance veineuse semble manifestement un dysfonctionnement dans les valvules anti-retour.

D’autres facteurs entrent en jeu, comme l’obésité, le défaut d’exercice physique, les grossesses, le vieillissement, l’exposition fréquente à la chaleur, les antécédents de phlébite, les facteurs génétiques.